Réponses Photo : imprimer un livre photo, le choix du sur-mesure
Le magazine Réponse Photo n°289 du mois d’avril 2016 présente une enquête intitulée “Imprimer un livre photo, le choix du sur-mesure”, 8 pages sur les prestations de l’imprimerie Escourbiac dans le domaine de l’impression du livre-photo.
Depuis quelques mois, dès qu’il est question de livre photo, un nom ne cesse de revenir dans la bouche des photographes que nous rencontrons : Escourbiac. A l’heure mondialisée de Blurb et autres spécialistes de l’impression à la demande, cette imprimerie familiale tire son épingle du jeu grâce à son savoir-faire technique, et à sa capacité à s’adapter à tous les types de travaux, y compris sur de petits tirages. Trois photographes témoignent ici de leur expérience, depuis la conception de l’ouvrage jusqu’à sa commercialisation. – Julien Bolle
C’est bien sûr avec un grand plaisir que Netalinea a découvert cet article. Escourbiac l’imprimeur est pour nous plus qu’un client : un véritable partenaire ! Cette entreprise familiale basée à Graulhet dans le Tarn, avec un show room à Paris, a su créer toutes les conditions favorables afin de valoriser son savoir-faire sur le marché si difficile de l’impression.
L’enquête de Réponses Photo présente longuement ces conditions favorables qui font l’originalité d’Escourbiac dans le paysage français de l’imprimerie, en distinguant quatre points-clés :
- un lien fort avec la photographie, qui peut s’expliquer en grande partie par le fait que Michel Escourbiac, le père, qui a créé l’imprimerie en 1963 et a passé le flambeau à ses fils Philippe et Alain dans les années 90, est lui-même photographe.Quand il est parti a la retraire, Michel Escourbiac a notamment photographié pendant un an les voutes de la Cathédrale d’Albi, et l’édition du beau-livre sur ce travail par l’imprimerie s’est traduite par un très beau succès de librairie – plus de 8000 exemplaires vendus au final – et parfait galop d’essai pour l’entreprise.
- le boom de l’auto-édition : « L’entreprise a su s’adapter à la demande actuelle, notamment celle des petits éditeurs indépendants, et phénomène en plein boom, celle de l’auto-édition par les photographes eux-mêmes ». Le marché du livre, et encore plus celui du beau-livre, est effectivement en pleine mutation, avec d’un côté une industrie dans laquelle l’éditeur classique a de plus en plus de mal à jouer son rôle de défricheur de talents, et de l’autre un marché de l’impression à la demande dominé par des sites web comme Blurb.Escourbiac a su tirer son épingle du jeu en réunissant le meilleur des deux mondes : l’exigence et l’efficacité de l’offset et la souplesse et l’accessibilité de l’impression sur mesure, en apportant une véritable plus-value qualitative et créative, et avec comme atout supplémentaire une implantation locale rassurante à tous les niveaux.
La première question que l’on pose à un photographe, c’est pourquoi il veut faire un livre et, suivant la réponse, on se dirige vers une solution ou une autre. L’idée n’est pas de faire un livre de plus, mais un objet unique. – Alain Escourbiac
- Une expertise à taille humaine : Escourbiac est bien plus cher que des imprimeries délocalisées, en Chine notamment, est pourtant l’entreprise a su fidéliser a clientèle par la qualité du service rendu. Avec en premier lieu l’écoute et le dialogue avec les photographes, la relation avant tout, avec comme moteur de communication le bouche à oreille.Chez Escourbiac, on ne fabrique pas des produits manufacturés, mais des objets uniques, sur-mesure, en prenant le contre-pied des grands éditeurs classiques, et toute l’entreprise met l’ensemble de son savoir-faire à ce principe primordial.
- Un travail de psychologie : l’entreprise a su diversifier ses services afin de pouvoir concurrencer les plateformes “clé en main” du web : impression de tirages modestes – à partir de 100 exemplaires -, services de mise en page graphique, de photogravure, de réalisation d’épreuves, de scan, de retouche d’image ; et même dans les domaines de la communication, de la distribution et du stockage. Et bien sûr les services de conseil autour du financement participatif chers à Netalinea.Cependant, Escourbiac tient à rester un prestataire d’impression, et ne souhaite pas outrepasser ce rôle : aucune intrusion dans la partie éditoriale des livres. Son rôle reste avant tout de mettre en forme les souhaits des photographes et des éditeurs.
Nous restons avant tout prestataire d’impression, et nous ne souhaitons pas outrepasser ce rôle d’exécutant. Nous n’intervenons pas sur la partie éditoriale des livres, ce n’est pas notre métier – Alain Escourbiac
Réponses Photo illustre son article avec trois témoignages de photographes , ceux d’Arnaud Vareille (Joue contre Terre et Obsolescence programmée), Oswalde Lewat (Congo Couleur Nuit) et Jacques Boguel (Mon père avait la même).
Nous tenons à remercier ici Jacques qui n’a pas manqué de nous citer, et lui redire une nouvelle fois tout le plaisir que nous avons eu à travailler avec lui sur son projet de beau-livre !
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